Japon et Autres

La Cuisine japonaise et les repas

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Que mange-t-on au pays du Soleil Levant ? Les pays asiatiques, et le Japon en particulier, sont bien connus pour manger du riz avec des baguettes, mais est-ce la vérité ? Bien sûr, mais leur cuisine ne se réduit pas à cela. La culture culinaire des japonais est vieille de plusieurs siècles et se traduit par des plats riches et variés mais souvent complètement différente des cuisines occidentales.

A travers ce texte, nous verrons les différentes manières de dresser la table pour les différents repas de la journée, ensuite nous verrons les plats traditionnels ainsi que certains restaurants typiques du Japon.

I L’histoire de la cuisine japonaise

I1) Des origines au XIII° siècle

Pendant des siècles, les japonais, surtout les pauvres, ont craint la famine. L’alimentation traditionnelle reposait surtout sur les céréales bouillies, cuites à la vapeur ou transformées en nouilles, comme le riz, le millet, le blé ou l’orge, souvent relevées par la sauce au soja (faite de graines de soja ramollies et écrasées dans l’eau). Comme dans le reste du monde, les gens se nourrissaient selon leur niveau social, seuls les riches pouvaient s’offrir les mets les plus riches, les pauvres ne mangeaient que les produits issus de leur champ ou de leur pêche.

Le moine chinois Ganjin introduisit le sucre au VIII° siècle.

L’alimentation japonaise reposait à l’origine sur les produits de la pêche et sur le riz. L’introduction du bouddhisme au VI° siècle s’accompagna de l’interdiction de consommer de la viande. Les moines bouddhistes firent du végétarisme une cuisine à part entière au XIII° siècle.

Au XIV° siècle, le manjû, un gâteau préparé avec de la pâte de haricots rouge enveloppé d’une pâte à base de farine, d’eau, de sucre et de fécule, d’origine chinoise, apparaît. Il fut considéré pendant très longtemps comme un gâteau de luxe vu la quantité de sucre utilisée.

I2) Du XVII° siècle au XX° siècle

Au XVI° siècle, toutes les classes sociales commencèrent à prendre 3 repas par jour ce qui montre l’amélioration des conditions de vie.

L’arrivée des occidentaux au XVI° siècle, amena de nouveaux types de plats. Les « tenpoura » (beignets de poisson et de légumes) est à l’origine un plat portugais « tempora » mais on n’en connait pas la recette originale exacte. Les portugais introduisirent également le kasutêra (castella en portugais), sorte de biscuit génois. Jusqu’au début du XX° siècle, les Japonais ne mangeaient ni viande rouge ni produits laitiers. Mais les fermiers produisaient une grande diversité de fruits : des poires, des baies et des oranges… une petite orange douce tire son nom de la région de Satsuma, dans le sud du Japon.

En 1718, le premier ouvrage de cuisine consacré aux pâtisseries japonaises est écrit.

Les grandes famines de l’ère Tenmei (1781-1788) enclenchèrent un exode rural massif : les pauvres, qui avaient subi de lourdes pertes humaines (900000 morts), se rendaient dans les villes bien approvisionnées et dont la culture culinaire s’était enrichie.

Fin XVIII° siècle, on commercialisait surtout dans les grandes villes du sake, du soja sous toutes ses formes (shôyu [sauce de soja], miso [pâte de soja], nattô [soja fermenté], yaki dôfu [fromage de soja grillé]), vinaigre, riz, poissons, légumes et fruits, huiles, les nouilles notamment les nouilles au sarrasin (soba) qui devinrent très populaires à Edo dans la seconde moitié du XVIII° siècle. A la fin du XVIII° siècle, des marchands ambulants apparaissaient et préparaient ces nouilles, les vendant dans la rue, alors que le riz restait une denrée relativement chère.

En 1782, fut écrit un livre de cuisine qui devint très populaire : Tôfu hyakuchin (Cent manières d’accomoder les tôfu) où l’on montrait les différentes manières de consommer du fromage de soja (tôfu), notamment en Europe où ce produit commençait à être abondamment consommé.

En 1810, à Edo, la pêche fut particulièrement abondante et permet l’apparition des sushis tels que nous les connaissons. Avant cela, le sushi désignait du poisson fermenté disposé en couches alternées avec du riz, ou des tranches fines de poisson macéré posé sur du riz vinaigré et pressé. Quinze ans plus tard, ces nouveaux sushis débarquèrent dans la ville d’Osaka. Les poissons consommés en sushis étaient le chinchard, le kisu, le satori, ou le crabe. Le thon n’était alors utilisé que par les pauvres.

Les japonais consommaient couramment du canard, de la grue, de l’oie sauvage mais les villageois consommaient peu d’œufs de poule.

La viande bovine fut introduite par les missionnaires occidentaux au XVI° siècle mais elle fut peu consommée car le pays s’y connaissait peu en élevage d’animaux destinés à la boucherie. Mais sa consommation se développa à l’époque Edo (1603-1868). Aux XVIII° et XIX° siècles, les amateurs de bœuf en consommaient avec modération et l’appelaient pivoine d’hiver ou pivoine noire.

I3) Occidentalisation de la culture culinaire

Fin de l’époque Edo, les plats étrangers devinrent fréquents. Ils étaient préparés avec différentes sortes d’huiles, d’épices exotiques comme le poivre.

De nos jours, la culture culinaire japonaise a beau faire parfois appel à des plats ou des ingrédients étrangers, elle n’en reste pas moins traditionnelle. Dans le chapitre suivant, nous allons voir quelques plats de la cuisine japonaise d’aujourd’hui.

L’art de la miniaturisation

« La cuisine japonaise, a-t-on pu dire, n’est pas chose qui se mange, mais chose qui se regarde… » Junichiro Tanizaki, Eloge de l’ombre.

La cuisine japonaise est très variée mais repose essentiellement sur le riz et le poisson. Elle utilise très peu de matières grasses mais par contre, elle utilise beaucoup d’algues et de produits à base de soja et d’assaisonnements comme le wasabi (pâte de radis noir), le vinaigre de riz (su), le piment rouge (tôgarashi, ichimi) ou des mélanges de sept épices (shichimi), des feuilles de chiso (perilla frutescens) ou d’une sorte de trèfle appelé mistuba. On utilise également diverses sauces comme le sôsu. En complément de tout repas, se trouvent presque toujours des légumes en saumure présentés en infinies variétés.

II1) Le riz

boulette de riz

Le riz est toujours cuit à l’eau. Il est généralement à grains ronds et très légèrement collant. Il accompagne nécessairement tous les mets et il est souvent accompagné de curry (importé au Japon au XIX° siècle).

boulette de riz 2

Les plats à base de riz sont nombreux :

Il existe une infinité de plats avec du riz dont les sushis (ci-dessus) et les boulettes de riz (ci-contre et ci-après), dont voici une recette.

La recette des boulettes de Riz